Physique & Caractère

Une tête ovale, les cheveux coupés très courts et une moustache soyeuse. Voilà ce qu’on peut remarquer en premier chez Félix.
À moins de baisser les yeux et d’être happé par sa veste en cuir rouge, qu’il ne quitte que rarement (même en été !).
Mais les plus chanceux verront son grand sourire charmeur, d’un blanc immaculé, qui peut aussi bien être le signe qu’il est à l’aise avec vous… ou qu’il se rend agréable pour mieux tirer avantage de la situation.

Un bandit ? Bien sûr que non. Disons plutôt un filou. Félix voyage, au gré des aventures, dans plein de pays ; au gré des cœurs, auxquels il ne s’attache pas particulièrement ; au gré des bonnes affaires, qui peuvent lui rapporter une somme confortable.

Le trentenaire prend sa carrière au sérieux, il soigne son image, mais cela ne laisse pas forcément du temps pour prendre soin de ses relations, que ce soit amicales, familiales, romantiques. Mais il n’oublie personne. Et au moins une fois tous les six mois, il reviendra en coup de vent voir celles et ceux qui lui importent vraiment.

Histoire

Félix est né à Goma, au Congo, non-loin de la frontière avec le Rwanda. Si retracer son arbre généalogique a peu d’intérêt, sachez simplement que son père est ambassadeur, et que pour cette raison Félix a déménagé en Angleterre quelques mois avant de faire sa première rentrée des classes, à Poudlard. Il rentrait de temps en temps au Congo, lors des vacances scolaires. Rester connecté à la terre qui l’avait vu grandir, c’était très important, comme disait son père.

Une fois son diplôme obtenu, Félix rentra au Congo. L’Angleterre était un lieu de travail, pour lui. Qui plus était, le travail de son père. Son pays d’origine serait un lieu de vie. Il y rencontra une jeune femme de son âge. Qu’elle était belle. Le jeune adulte n’arrivait plus à réfléchir en sa présence. C’était un coup de foudre comme on en faisait peu. Ils se marièrent très vite, moins d’un an après.

Mais quand on franchissait si vite les étapes de la vie, que restait-il à accomplir ? Époux comblé, mais rien de plus. Félix mit du temps avant de trouver sa voie. Que devait-il faire de ses journées ? Des tensions commencèrent à éclater entre ses parents et lui. Entre sa femme et lui. Il fut traité de parasite, de profiteur. Félix ne sut pas vraiment les contredire. Alors il rompit les liens.

Il divorça, déménagea. Et il combla un vide qu’inconsciemment, il avait toujours ressenti : à Poudlard, les cours d’histoire étaient centrés sur l’Angleterre. Certes, Voldemort, Dumbledore, Potter étaient des noms dont tout le monde connaissait l’existence. Mais le monde n’avait pas arrêté de tourner. Il y avait des personnages illustres, des trésors partout dans le monde.

Félix voulut savoir. Apprendre. Découvrir.

Alors, il commença à interroger des historiens, faire ses propres recherches… Il explora même quelques lieux bien connus des scientifiques, mais trop peu du grand public. Il se concentra d’abord sur des merveilles de son continent.

Comme l’argent ne rentrait pas tout seul, il arriva quelques fois que Félix vende des reliques à des musées. L’un d’eux était situé aux états-unis. Par l’intermédiaire d’un professeur d’Ilvermorny qui avait ses intéressements dans ledit musée, Félix effectua un remplacement d’un an en tant de professeur d’histoire de la magie. “Le temps que je travaille sur un projet personnel”, avait expliqué l’enseignant.

C’est durant cette année qu’il rencontra un élève prometteur, en la personne de James Grayson.

Une poignée d’années plus tard, maintenant que sa carrière se déroulait un peu mieux, que des financeurs et des mécènes le finançaient (il avait profité de son année aux USA pour réseauter), il eut quelques petits soucis dans un tombeau en Amérique du sud. Des mécanismes runiques avaient fait s’écrouler une partie des souterrains, Félix avait été (légèrement) blessé. Mais pire encore : il s’était retrouvé enfermé dans une salle secrète… Avec Grayson. Mais Félix avait toujours travaillé seul. Grayson n’était pas du tout un accompagnant. Essayait-il de le doubler ?

Peut-être qu’un jour, un livre de cette expédition serait publié. En attendant, Félix prétend qu’il est celui qui a sauvé son ancien élève, la situation, et des vestiges sorciers Mayas d’une valeur inestimable. Mais qui sait, ce qu’il s’est vraiment passé.

Depuis cette aventure, James et Félix travaillent ensemble. Leurs compétences se complètent bien, et le moral est au beau fixe entre les deux hommes. Ils commencent à acquérir une petite réputation. Et pas seulement auprès des partenaires scientifiques et financiers. Auprès des médias aussi.