Rédigé par
@Rhume et
@Ludwik JakubowskiSystème politique et histoire
Le pouvoir politique du pays se centralise au Marae sorcier, une sorte d’Assemblée qui se regroupe dans un lieu considéré saint par les Maori. Chaque
Hapu (clan, d'une centaine de personnes, non-sorciers y compris) y est représenté. Les décisions sont prises par les chefs des Hapu (parfois élus par le clan, parfois chefs de père en fils, de mère en fille, ou simplement le doyen… Suivant la particularité du Hapu), lors de votes à la majorité.
Plusieurs clans de regroupent au sein d'un Iwi (tribu). Historiquement les Iwis pouvaient se livrer bataille mais la paix règne sur l'île depuis bien longtemps. Chaque Iwi peut avoir des spécificités, ou nuancer des vérités communes dans les autres tribus.
C’est grâce à cette forme de démocratie qu’ont été voté les lois qui autorisent les non-sorciers de descendance maori à connaître l’existence de la magie, à condition de vivre selon les coutumes ancestrales et non à l’occidentale.
Le monde magique néo-zélandais est hétérogène. Les campagnes plus reculées ont plus conservé le mode de vie ancestral maori, tandis que les grandes villes ressemblent beaucoup au Royaume-Uni dans leur fonctionnement. D'ailleurs, dans ces zones urbaines se ressent encore le passé d'anciennes colonies. Les lois dans les régions "occidentalisées" sont les mêmes qu'en Angleterre et les instances telles que les tribunaux, l'état civil... sont situés au ministère de la magie anglais. Ce n'est pas forcément compliqué, grâce à la poudre de cheminette. Les mauvaises langues diraient qu'une partie de la population est "livrée à elle-même". Cette relative anarchie n'est cependant pas négative. Les sorciers néo-zélandais vivent en paix. Les maoris et les descendants de colons ne sont pas coupés les uns des autres, des passerelles entre ces deux traditions restent possibles... Si tant est qu'on prend le temps de découvrir
l'autre.
Education
Si le Marae sorcier n’a pas empêché les deux îles principales et la majorité de l’archipel de s’occidentaliser après la colonisation par l’Empire britannique, les sorciers locaux, qui ont appris la magie à l’anglaise, ont su faire perdurer les secrets de leurs arcanes au fil des générations. Aucun livre, aucune école académique n’est chargé de transmettre les savoirs de la magie maori. La tradition orale se charge de cela. Il est coutumier de prendre soin des anciens, qui sont ceux qui forment la jeunesse.
Il y a quelques disparités de savoirs entre les Iwis, mais l’essentiel du savoir est tout de même commun (notamment la peinture magique, voire sous-partie suivante).
Les sorciers n'ayant pas d’ascendance maori partent étudier à Poudlard en Écosse, à Ilvermorny aux USA, ou, le plus souvent, en Australie. Ceux qui veulent en apprendre plus sur les traditions magiques maori doivent faire la démarche de se rapprocher d’un Hapu, et de s’y intégrer suffisamment, démontrer le respect de cette culture, pour en apprendre les bases. C’est une sorte de rituel d’entrée.
Magie
Quand on pense aux Maoris, on pense tout de suite aux tatouages. Ce qui est valable pour les moldus ne l’est pas tout à fait pour les sorciers. Les Maoris étant descendants d’anciennes tribus polynésiennes, ils ont bien quelques savoirs en
tatouagie (cf l’annexe dédiée), mais cette encre dans la peau n’a que des aspects culturels et esthétiques. Rien d’utilitaire. Certains disent que la magie du tatouage disparaîtrait assez rapidement, d’autres disent qu’il y a des effets secondaires… Dans tous les cas, ça ne se fait plus.
En parallèle, l’art des peintures magiques s’est développé. Si l’encre magique ne se maintient pas sous la peau, alors elle peut être appliquée au-dessus ! C’est un savant mélange de disciplines : l’enchantement, pour que l’encre et ses pigments aient des propriétés magiques ; les runes, pour tracer les symboles sur le corps ; le dessin et la peinture, pour que ça ait de la gueule.
Certaines peintures assez connues sur l’île permettent d’augmenter la force dans les bras, de lancer des boules de feu, de lancer accio sans baguette, de se dissimuler aux yeux des moldus…
Certains sorciers peignent des objets avec cette peinture particulière, leur donnant par ce biais des propriétés magiques. Elle peut aussi être appliquée sur le corps, la peinture servant alors de catalyseur pour une certaine forme de manumagie. Les sorciers qui maîtrisent cet art et leur corps parviennent même à lancer les sorts sans avoir à prononcer de formule magique.
Mais que ce soit sur le corps humain ou sur un objet inanimé, l'activation se fait sur simple volonté, pour peu que l'on ait un contact avec la peinture magique et que l'on connaisse son effet. De plus, à la première utilisation du sort que la peinture permet, l’encre s’efface et perd ses propriétés. De même, la peinture perd également ses propriétés magiques au fil du temps, la rendant éphémère et forçant à la renouveler régulièrement si elle n'est pas utilisée (de l'ordre d'une quinzaine d'heures en moyenne pour une peinture de bonne qualité).
Pour que ces peintures, longues à préparer et dont l’usage doit être prévu à l’avance, ne soient pas juste une accumulation de contraintes peu pratiques, les sorciers néo-zélandais ont réussi - depuis les années 1970 - à transplanter un cœur de baguette dans l’avant-bras des sorciers qui le demandent. Si la transplantation est un acte douloureux à l’origine, elle permet cependant par la suite de maintenir un lien direct entre la magie du cœur et la magie de la peinture. Ainsi, tant que les runes perdurent sur le corps du sorcier possédant un tel cœur en lui, la magie de la peinture ne se dissipe plus avec le temps, étant continuellement alimentée par le cœur.
L'encre continue cependant de se consumer à l'utilisation du sort, forçant alors à peindre de nouveau pour le réutiliser... ou de prévoir plusieurs peintures identiques sur son corps tant que la place le permet. La peinture magique résiste à l’eau (même celle de la mer), à la transpiration, et dans une moindre mesure aux douches avec du savon. Pour que les runes ne se déforment pas (et leurs effets avec), il est cependant conseillé de les refaire une fois par semaine (à moins d’espacer les douches mais ce n’est pas forcément bien vu socialement). A l'inverse, pour libérer de la place, le plus simple reste encore d'utiliser le sort plutôt que d'essayer de nettoyer la peinture.
Lieux importants
Le Marae sorcier, situé sur Ruapuke Island, une petite île au sud du pays. C'est l’assemblée des sorciers néo-zélandais.
Auckland. Ville moldue la plus peuplée, et tout aussi logiquement, celle qui abrite le plus de sorciers occidentaux. L’export clandestin de ressources locales y est organisé, et, dans une moindre mesure, d’objets magiquement peints (très prisés des malandrins, car ils ne laissent pas de traces après utilisation).
Place de la magie noire
Le Marae sorcier ne cautionne en aucun cas l'usage de magie noire. Si le pays ne possède pas de force d'élite spécialisée pour les traquer, comme les Aurors en Grande-Bretagne, il autorise un simple citoyen à arrêter tout individu qui la pratique. La mort du mage noir sans procès, au cours d'une bataille trop mal contrôlée, a jusqu'alors toujours été pardonnée au citoyen justicier.