Physique & Caractère

Oh noble esprit, prêtez l'oreille à l'évocation d'un jeune sorcier de vingt-trois ans, une âme enchanteresse, riche en biens matériels et en sagacité d'esprit. Son être, tel un livre mystique, s'ouvre devant vous, révélant les intrications d'un physique et d'une psyché alambiquée.
Sa chevelure blonde, en cascades ondoyantes, n’éclipse en rien les traits lunaires de son visage angélique. Ses yeux sont d'un bleu profond, évoquant les eaux tumultueuses de la Méditerranée après une tempête. C’est en se perdant dans leur contemplation que l’on peut y entrevoir l'éclat singulier d'une intelligence vive et perçante.
C’est par sa stature, d'une élégance toute naturelle, que ce jeune seigneur des temps nouveaux, aime se distinguer. Lázár Hope porte fièrement l’héritage aristocratique de ses ancêtres.
Ses lèvres, d'un rouge naturel, semblent esquisser des sonnets muets, tandis que ses sourcils soigneusement dessinés, ajoutent une noblesse supplémentaire à son visage.
Vêtu de la plus grande splendeur, Lázár Hope favorise les nuances riches et les tissus somptueux, témoignant de la magnificence de sa fortune. Il se pare rarement de bijoux étincelants, dénotant parfois avec la grandeur des traditions italiennes.
En cette scène du théâtre de la vie, Lázár Hope se tient comme un protagoniste majestueux, un jeune seigneur dont l'aura de richesse et de distinction embrasse chaque recoin de son être.Son intelligence, tel un éclat d'étoile, illumine les recoins les plus sombres des arcanes ésotériques. Il est un érudit des mystères magiques, dévorant les grimoires antiques comme un affamé dévorait un festin royal. Ses ambitions s'étendent telles les ailes d'un phénix, s'élevant vers des hauteurs célestes. L'art de la magie, le pouvoir hérité, n'est pour lui qu'un tremplin vers des horizons inexplorés. Il rêve de façonner son propre destin et de laisser une empreinte magique indélébile sur les pages des plus prestigieuses gazettes.

Histoire

Dans les plis soyeux du passé, le jeune Lázár Hope, héritier d'une fortune colossale, s'épanouissait dans l'enchantement fascinant d'une enfance privilégiée. Son monde, imprégné de richesses et d'excentricités, prenait vie dans les murs majestueux d'un somptueux cabinet de curiosités, où chaque recoin racontait une histoire mystique.
La Villa Conti, située sur les bords de l’Adriatique, possédée une pièce éclatante aux boiseries ouvragées et aux tapisseries chatoyantes. C’était un sanctuaire de découvertes étranges et merveilleuses, dont les étagères regorgeaient d'objets venus des coins les plus reculés du monde. La Villa Conti était un établissement, dont la renommée a traversé les frontières. On y venait de toute part pour y échanger toute sorte de choses contre de l’argent. Les Conti étaient peu regardants sur la provenance de ses transactions. Ils se disaient altruistes ou philanthropes, la vérité était quelque peu édulcorée.

C’est donc ainsi que s'écoulaient doucement les après-midi alors que Lázár se perdait dans les labyrinthes du cabinet. Des globes célestes suspendus aux plafonds peints, des antiquités soigneusement rangées, des fossiles dévoilant le passé lointain, tout captivait son imagination en ébullition. Son mentor, était un gobelin érudit. Il guidait Lázár à travers les dédales de richesses et de connaissances. Les histoires des objets se mêlaient aux leçons de vie, créant un élixir éducatif unique en son genre. Il apprenait l'art de la négociation en admirant d'anciens manuscrits richement enluminés, et les cartes marines déployaient devant lui les horizons infinis de l'exploration.
Ce festin de connaissances était toujours ponctué par des événements somptueux, des banquets où la fine porcelaine rivalisait avec les histoires de sorciers intrépides. L’enfance de Lázár étincelait de mille feux.

Cependant, au-delà des artefacts et des reliques, Lázár Hope se devait d’accomplir les espoirs de ses parents. Il quitta donc la Villa Conti et étudia la sorcellerie à la prestigieuse école de Beauxbâtons. Diplôme en poche, il s’octroya une année sabbatique pour parcourir le monde et finit par poser ses bagages à Athènes où il travailla un temps dans un musée. Contraint de tout abandonné après le de décès de son père, Lázár  a reprit sans grandes motivations les activité de ses ancêtres. Sous la coupelle d’une mère excentrique et mondaine et d’une grand-mère intrusive, le jeune homme tente de faire pérenniser les affaires familiales et de concrétiser le rêve des siens : ériger la Villa Conti comme un établissement de prêteur sur gages de renom.