Physique & Caractère

Geronimo est un pipou. Physiquement, mentalement, d'une gentillesse sans égale, la moindre de ses émotions est lisible sur ses traits ce qui peut le rendre assez comique, surtout avec ses mimiques qui semblent exagérés. Mais il n'en est rien, ils sortent juste du coeur. Un véritable smiley sur patte, qui passe en général sa vie à sourire. Et ça, même s'il passe en vérité son temps à s'inquiéter pour sa fille et à penser à quel point l'internat c'est nul, car Poudlard garde sa petite Beth éloignée de lui. Oui, Gero est un pur papa poule. Jeune papa -jeune car l'adoption ne date que d'un an- et grand adorateur de sa fille, il n'en a pas l'air mais Gero aime faire le grand gamin et fait tout pour que Beth vive une véritable vie d'adolescence... en faisant des bêtises, donc. Pas que sa sagesse le dérange, au contraire, il en rafole mais pour lui, chaque moment doit être exploré et vécu à fond. C'est pour ça aussi qu'il dort très peu et ne s'écoute pas vraiment dans ses besoins physiologiques, préférant faire des choses à gauche et à droite pour occuper ses heures libres... et solitaires. Chose qu'il déteste. Alors à défaut d'avoir des personnes autour de lui, Geronimo s'occupera toujours. Ne prenant que peu soin de lui en général, le franco-espagnol est plus du genre à s'occuper des autres mais surtout des créatures magiques. Grand passionné, c'est ceci, son ambition, son côté buté et sa patience qui l'ont mené là  ou il se trouve aujourd'hui. Même s'il semble passer pour quelqu'un de trop doux et qu'il est compliqué de se dire que ce gars est autre chose qu'un mec un peu réservé, distrait et trop bienveillant pour que ça soit sain pour sa pomme.

D'une curiosité sans borne, il n'hésite pas à se mettre en danger quelques fois (beaucoup de fois) pour mener à bien ses envies et missions. Mais sa créativité avec les potions et les objets magiques lui ont permis plus d'une fois de s'en sortir sans (trop) d'égratignures. Clairement, il ne fait pas attention à lui. Ou peut-être un peu plus maintenant que Beth fait partie de sa vie : il ne voudrait pas qu'elle se retrouve à nouveau orpheline. Mais le concernant lui, Gero s'oublit très facilement. Désordonné depuis toujours et discret dans sa manière de vivre, il n'est pas le genre d'homme à attirer l'attention et disons qu'il ne fait pas vraiment d'effort pour ça. A ses yeux, l'Amour avec un grand A a déjà croisé sa route et plus jamais cette chance n'existera. Ne soyez pas triste pour lui : il se sent chanceux d'avoir croisé sa belle ame soeur Gaby et d'avoir vécu tant d'années avec elle. Reconnaissant quelque part même si on lui a prit la femme de sa vie beaucoup trop tôt, Gero ne s'est jamais intéressé à l'idée de retrouver quelqu'un et semble désormais préférer offrir tout son temps libre à sa fille qu'a quiconque. En même temps, il s'est déjà demandé qui voudrait d'un vieux garçon dont l'humour peut sembler quelques fois impertinent, gaffeur et pas vraiment prêt à s'ouvrir pour quelqu'un d'autre que sa petite Beth. Sans oublier qu'il se trouve assez banal, le Geronimo. Avec sa taille moyenne avoisinant le mètre soixante-dix, son physique un peu trapu, sa tignasse brune en bataille et son nez cabossé, seuls ses yeux peuvent être un argument par leur jolie couleur verte. Ou c'est peut-être le fait que Gaby en raffolait, de ses yeux, qui fait qu'il les apprécie bien. Oubliant par le fait qu'elle raffolait aussi de son sourire franc, de ses pommettes dominants son visage, de son regard se baissant par automatisme à chacun de ses rires. Et d'absolument tout chez lui. Mais ça, il ne s'en rappelle pas, préférant garder toute sa capacité de stockage sur ses sourires à elle et leurs moments à eux.

Histoire

Sa douce vie a commencé en France. Quatrième enfant d'une fratrie recomposée, avec un grand écart d'âge avec les 2 ainés du côté maternelle et un peu moins avec celui du côté paternel, Geronimo a quasiment vécu son enfance en tant qu'enfant unique. Fils d'un magizoologiste français et d'une professeure de SACM espagnole, autant dire qu'il n'a jamais vraiment connu la solitude, entouré d'animaux fantastiques. C'est avec toute cette famille hétérogène que Gero apprit la patience et la douceur, aussi bien envers l'humain qu'envers toute créature. Il mit cependant quelques années à comprendre le respect à avoir envers le besoin de solitude de certains êtres -et de nombreuses blessures, en explorant les enclos du terrain ou les habitations naturelles de créatures sauvages. Un véritable casse-cou qui doit à ses minis aventures (grandissant avec lui) de nombreuses cicatrices et brûlures. Mais mené par la curiosité et par la soif d'aventure et de savoir, le petit garçon n'en gardait aucune séquelle mentale et continuait, encore et encore, apprivoisant les besoins du plus grand nombre de créatures possibles. Autant dire que les avertissements et interdictions des parents n'offraient pas de très grands résultats. Peu d'engueulade au final, et d'énormes doses de calin pour calmer sur le moment l'enfant secoué/brûlé/mordu/empoisonné, en attendant que les potions ne fassent effet. Chacun des parents ne pouvait blamer leur progéniture qui prenait clairement une route similaire à la leur, concernant les créatures magiques. Il serait un grand sorcier! Un Magizoologiste, c'est sûr! Non, un professeur de SACM! Tant de rêves et de fiertés pour le petit dernier ... Qui ne reçut aucune invitation de la part de Beauxbatons.

Un cracmol. Le choc fut grand pour ses parents dont les enfants respectifs d'une autre union étaient eux, pourvus de pouvoirs. Geronimo, lui, ne comprenait pas. Lui qui s'était toujours laissé bercé par les paroles de son père et de sa mère concernant l'absence de magie autour de lui, tout sembla s'effondrer. Surtout dès l'instant ou ils s'arrêtèrent de rêver de la grande carrière de leur enfant dans les créatures magiques. Se renfermant quelques temps sur lui-même, il fallut que les quelques créatures magiques domestiqués du coin vinrent le sortir de sa tristesse. Lui rappelant ce lien qu'il avait avec tant d'êtres. Cela prit quelques mois mais Geronimo retrouva peu à peu la flamme, celle qui s'était éteinte dans le regard de ses parents mais jamais dans sa poitrine. Elle n'avait connu qu'un vacillement. Important, mais il n'était plus question que cela se reproduise. S'il devait faire ses preuves, alors il le ferait. S'il devait montrer à ses parents qu'il pouvait se passer de sortilèges pour gérer des créatures magiques, alors il le ferait.

Vivant son adolescence dans les diverses écoles moldus françaises, Geronimo poursuivait des cours du soir, abonné à Vitmagic. S'il ne pouvait pas lancer des sortilèges, alors il prenait tout de même connaissance de leurs existences afin de trouver des potions ou objets enchantés (ou à enchanter par ses parents) pour imiter les effets désirés. En général, il trouvait de quoi faire, même si ça n'était ni gratuit ni forcément simple. Il fallait redoubler d'ingéniosité et, ça tombait bien, Gero s'était beaucoup aiguisé à ce niveau là depuis toujours avec les créatures magiques. Sur lesquels il suivait assidument les cours de sa mère ou du moins les parties écrites, faisant de même avec les recherches et les livres de son père à leur sujet. A côté, de temps à autre, venait les deux autres enfants du côté maternel, jamais bien intéressés par lui, encore moins -pour l'un deux- depuis qu'il avait découvert son statut de cracmol. C'était peut-être mieux que rien, comparé à son autre demi-frère du côté de son père, qui, lui, semblait avoir prit le parti de sa propre génitrice dans leur ancien mariage et ne donner absolument aucun signe de vie. C'était dommage, mais au final, ça n'était pas ses affaires. Si on ne voulait pas de lui, alors Geronimo apprenait à vivre sans.

Arrivé aux études supérieures, ce fut l'ENVT, l'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse qui accueillit Geronimo en formation. Bosseur, acharné, ce fut la seule voie lui convenant un tant soit peu, même si l'envie de devenir Magizoologiste ne l'avait jamais réellement quitté. Chaque année, le jeune homme postulait, mais sans résultat. Poursuivant donc sur la voie d'animaux classique, il fallut visiblement l'appui de son père au Ministère du Royaume Uni, avec quelques contacts là-bas, pour finalement être accepté dans la formation. En parfaite synchro avec ses études moldus se terminant quelques mois avant le début de formation magique. Alors âgé de 23ans, l'élève assidu et dont le statut de cracmol ne fut absolument pas caché, en vécut des vertes et des pas mûres. Pris comme une rigolade par certains, comme une victime idéale par d'autres, Geronimo dût se montrer patient et quelques fois moins docile face à certaines brimades. Le résultat était minime mais au moins, il ne se laissa pas rentrer dans un cercle infernal. Heureusement, le nombre de réels cas mauvais était pauvre, lui permettant de poursuivre sa formation et de...

Ne pas décrocher le diplome.

On lui avait autorisé le concours. On lui avait offert sa chance. Sans pour autant lui promettre de décrocher le diplome, soumis à un jury en fin de formation. Mauvais jury, visiblement. Geronimo fut recalé malgré son statut de major de promo. Les examens nécessitant des sortilèges et qui avaient été validés via d'autres solutions magiques ne furent pas acceptés. Prenant cela pour un échec, il ne fut pas totalement complet car le Ministère de la Magie lui proposa par la suite un poste au 4ème étagère. Au Département de contrôle et de régulation des créatures magiques. Sa réussite (non validée) en formation ne l'empêcha pas de commencer comme simple assistant. Mais l'assiduité dont il fit preuve le mena doucement mais sûrement dans des postes plus hauts gradés. Lui offrant petit à petit du mobilier bien plus confort, des espaces de travail de plus en plus grand, avec de plus en plus de personnes sous son management. Il lui fallut beaucoup de patience, mais il parvenait à des métiers toujours plus intéressants, lui offrant plus de liberté de mouvements et d'aventures. Et à côté de ça, il y avait Elle.

Gabrielle White, une jeune Auror avoisinant l'âge du cracmol, croisé plus d'une fois dans l'ascenseur magique. La découverte de l'un de l'autre se fit lentement. Par de simples regards, par de brefs signes de tête, par des sourires se rajoutant, par des clins d'oeil de la belle auror faisant rougir Geronimo et le faisant se cogner à la première personne venue. Jusqu'à ce qu'il n'ose l'impensable : lui proposer un rencard. Après tout, c'était une auror, et lui n'était qu'un cracmol, plutôt connu en plus dans le secteur. Ça ne courrait pas les couloirs du ministère après tous, les cracmols. Mais il l'avait fait. Et Gabrielle, avait accepté, devenant Gaby, puis Gaby Cortazar dans les années qui suivirent. Un adorable petit couple souhaitant suivre le chemin stéréotypé d'une famille, mais ça leur allait si bien. Avec leur petit pavillon dans un coin campagnard de Londres, l'envie d'avoir un bébé à eux, entourés de créatures magiques, car il s'avérait que Gaby aussi, les adorait. Le véritable Geek qu'était Geronimo à leur sujet l'avait fait littéralement craquer. L'idée même d'ouvrir un refuge était un projet, dès lors qu'ils auraient économisé assez pour ça. Mais le Destin en décida autrement.

Ce fut aux 34ans de Geronimo qu'il embrassa pour la dernière fois son âme-soeur. Une matinée tout à fait banale ou ils transplanèrent au Rez-De-Chaussée du Ministère avant de souhaiter une bonne journée, s'attendant à se retrouver le soir-même. Mais cela n'arriva pas. A la place, ce fut en début d'après-midi qu'un ami du couple, un auror travaillant avec Gaby, qui lui apprit la disparition de la jeune femme au cours d'une mission.

Les années qui suivirent furent compliquées pour l'homme qui laissa tomber de nombreuses choses, dont sa carrière qu'il aimait tant. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait plus se rendre au Ministère. C'était trop dur pour lui. Seule l'existence de ses créatures domestiques le maintenait en vie et l'encourageait à se lever du lit le matin. Soutenu par ses parents et par leurs propres économies, Geronimo finit par vendre leur maison et déménager dans un logement plus petit, plus destiné au veuf qu'il était devenu. Il ne voulait pas plus. Il ne voulait plus tant. Tout comme il ne voulait plus avoir cette impression de ne pas avoir refermé une pièce, ou l'impression de voir la longue chevelure de Gaby disparaitre dans le cadre d'une porte. Geronimo essaya de se remettre de la mort de sa femme tant bien que mal, jusqu'à l'accepter, autant que possible.

Les photos d'eux reprirent alors place au fur et à mesure des années sur les meubles. Le sourire de Gaby revint tant bien que mal reprendre sa place dans la vie du brun, sur les meubles et étagères seulement. Juste quelques unes. Pour se rappeler la chance qu'il avait eu de croiser son chemin. Pour refaire naitre cette envie de fonder le refuge dont ils avaient tant rêvé. Pour se lever le matin avec un sourire l'encourageant à reprendre une vie autant normale que possible. Ça mit du temps. Ça prendra des années encore. Et au fond, Geronimo se rendit compte que jamais il ne pourra se remettre totalement de sa perte, mais il pouvait continuer à vivre, tant bien que mal.

L'impossibilité de retourner au Ministère de la magie l'empêcha de reprendre son ancien travail, malgré tout la passion qu'il lui portait, arrivé plus ou moins haut dans la hierarchie, avec des enquêtes sur terrain. A la place, le cracmol décida de retourner sur le terrain moldu en rejoignant une clinique vétérinaire en Angleterre. Il y était bien là-bas, dans ce pays. Et il avait aussi l'occasion de proposer ses services concernant des créatures magiques. Après tout, illui était impossible d'abandonner sa première passion, celle qui coulait dans ses veines.

En parallèle, doucement, Geronimo entama leur projet, ouvrant l'année de ses 39ans le fameux refuge qu'il nomma en l'honneur de son couple le Refuge Ganimo. Reprenant le rythme de plusieurs journées de travail en une, faisant ses journées à la clinique vétérinaire puis enchainant avec les nombreux travaux et améliorations à faire à son refuge sans compter le besoin de ses animaux, Geronimo semblait reparti plus que jamais. Ne se laissant que peu de temps pour lui, que peu de temps pour penser. C'était ça, peut-être, la solution. Ne plus se laisser une seconde à lui. ... Ce qui ne l'empêcha pas, dans un concours de circonstances, à faire la rencontre d'une demoiselle en foyer, Elizabeth Saunders, puis de l'adopter. Après un immense coup de coeur. Il ne s'y était pas attendu, à s'attacher autant à la demoiselle qui n'était qu'une petite fille parmi tant d'autres dans un foyer ou il n'était allé au départ qu'en tant que Vétérinaire, pour soigner le chat de l'institut. Elle avait été là, simplement, à jouer du piano et à l'assister pendant qu'il examinait le félin autant que possible là-bas. Puis il l'avait revu, quand il dut ramener l'animal de compagnie chez lui. Ç'avait été un véritable coup de foudre parental. L'esprit paternel qui s'était éteint, qui semblait avoir disparu à jamais avec la disparition de Gaby s'était relancé plus que jamais, le lançant dans une démarche d'adoption, quelque peu aidées par une Felix Felicis achetée rubis sur ongle. Uniquement pour que les papiers passent auprès de l'administration, bien sûr. Geronimo prit bien soin de quitter sa place sous la bonne étoile temporaire quand arriva le moment pour Elizabeth d'accepter ou non de devenir sa fille. Et ce fut un second Oui dans sa vie qui créa un second plus beau jour dans sa vie.

La vie de père n'est pas si facile. Alors qu'il est aidé. Par la douceur de Beth, par sa docilité (bien trop grande à son gout), par sa sagesse, qui venaient d'un passé malheureusement lourd. Il le savait, Gero, mais rien ne l'aurait fait reculer dans cette envie de choyer celle qu'il considère aujourd'hui comme sa fille. Qui s'avérait être également une toute jeune sorciere. Quel hasard. Heureux hasard même. Il n'aurait pas à cacher toute sa vie, ni sa nature à sa chère fille. Mais à contrario, Poudlard la lui prenait de nombreuses semaines, ne leur laissant que peu de temps pour se découvrir plus que ça en tant que père et fille. Les mois se passaient donc à travers d'innombrables échanges de lettres et des vacances riches en activité à faire ensemble. Faisant grandir tout l'amour qu'il avait déjà pour la petite Serdaigle, les faisant se connaitre d'avantage, accroissant la confiance en l'autre. Tant et si bien que Geronimo la laissait aisément se balader dans les lieux qui lui semblaient sans danger quand il ne pouvait déposer de congé au travail. Tant qu'elle avait sa baguette et son téléphone portable, avec ses nombreux appels et sms, tout allait bien. Jusqu'à une rencontre malheureuse qui fit retrouver Geronimo dans un hopital à la recherche de sa fille, à peine blessée, heureusement, malgré l'agression anti né-moldus.

Ce fut certainement ça qui le fit sortir de ses gonds. Garder enfermée Beth lors de ses journées au cabinet lui était impossible à penser. Il voulait la garder en sécurité mais ô grand jamais l'empêcher de se promener. Elle avait été trop longtemps privée d'une réelle vie d'enfant. Alors, poussé par cet épisode, Geronimo décida de déménager en France avec Beth à ses côtés, achetant une maison voisine à celle de ses parents dans le village de son enfance. Là, au moins, il n'y aurait rien à craindre, il le savait. Et puis, les grands-parents étaient ravis d'avoir leur petite fille à leurs côtés. Abandonnant son poste de vétérinaire et cherchant, sait-on jamais selon les mentalités d'un pays à l'autre, un poste dans la magizoologie, le directeur de formation français lui proposa de valider définitivement son diplome. Ici, en France, les règles étaient toute autre. Et Geronimo accepta avec une joie à peine dissimulée cette nouvelle chance. Non sans qu'on lui ajoute des batons dans les roues.

De part sa nature de cracmol lié à celui de débutant, Geronimo fut embauché comme stagiaire Magizoologiste et envoyé dans la Réserve de Créatures Magiques de l'île du Paon en Allemagne. Pour commencer. Même si, il doit l'avouer, y travailler lui plait énormément. Alors passer la plupart de ses journées là-bas, ça ne le dérange pas. Même s'il attend avec impatience qu'on le lance sur des missions extérieures. Ça va prendre du temps. Tout comme ça lui prend du temps de s'occuper des créatures sans aucune magie et qu'on a tendance à l'envoyer sur les taches les plus ingrates, pour le tester, sûrement. Mais il est persévérant, le Geronimo. Et après toutes ces années, il y est arrivé. Il est Magizoologiste après tout, et il est prêt à passer encore des années à prouver ce qu'il vaut, même sans baguette. Continuant même avec tout ça, à gérer un peu plus à distance le Refuge Ganimo.

Et c'est quand il fait le bilan de sa vie sur le canapé de leur maison, avec Beth s'endormant dans ses bras, qu'il se rend compte qu'il est heureux, bien entouré, et que sa vie est parfaite, si on oublie l'absence de Gaby dans leur vie. Mais désormais, il n'a plus qu'à se contenter de tous les regards de Gaby se posant avec douceur sur lui et leur fille, avec un air attendri et semblant en paix, désormais.